ASSOCIATION DES CONSEILLERS PÉDAGOGIQUES EN EPS DES BOUCHES DU RHÔNE

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L’Inspecteur d’Académie,
Directeur des Services Départementaux
De l’Éducation Nationale
Des Bouches du Rhône
à
Mesdames et Messieurs les Directeurs et Directrices d’école
S/C
de Mesdames et Messieurs les Inspecteurs et Inspectrices de l’Éducation nationale
Marseille, le 23 Avril 2009
Objet :

Accès aux « parcours acrobatiques en hauteur »

De nombreux parcours acrobatiques en hauteur (PAH) se sont développés ces dernières années dans notre département.

Les PAH « sont des espaces d’activité ludique permettant au pratiquant de cheminer, de façon autonome, en hauteur, de façon plus ou moins acrobatique, sur et entre les arbres ou autres supports naturels ou non » … « la sécurité du pratiquant est assurée au moyen d’un équipement de protection individuel relié à un dispositif anti-chute » (extraits de la norme AFNOR de novembre 2003).

Ces espaces ne peuvent pas être utilisés en Éducation Physique et Sportive pour trois raisons majeures :

  • l’éducation physique et sportive doit prendre appuis sur des activités physiques et sportives limitées en nombre et représentatives de la culture sportive ;
  • leur accès est payant ;
  • le renforcement obligatoire de l’encadrement n’est généralement pas assuré par des personnes titulaires d’un brevet d’état spécifique escalade.

Par ailleurs l’activité sur les PAH est trop éloignée des apprentissages spécifiques de l’escalade scolaire pour être considérée comme son prolongement possible.

L’accès aux PAH dans le cadre de sorties scolaires ne se justifie également pas. Outre le prix par élève, d’au moins 10,00 €, le nombre règlementaire d’ « opérateurs de parcours » apparaît insuffisant  avec une classe entière et à plus forte raison avec plusieurs classes pour assurer une sécurité totale de tous les pratiquants, en particulier lors du passage d’un atelier à l’autre et d’un changement de connexion. En effet, la surveillance des parcours stipule qu’ « à tout moment un pratiquant doit se trouver à portée de vue soit d’un opérateur soit d’un pratiquant adulte  » qui doit pouvoir intervenir soit physiquement pour les enfants de moins de six ans, soit verbalement pour les enfants de plus de six ans (Norme européenne de Mars 2008).

L’activité ludique et sportive proposée dans les PAH, qui peut être une activité attrayante de loisir familial au cours de laquelle les parents surveillent leurs propres enfants, n’a donc pas à être développée en temps scolaire.

 

Pour l’Inspecteur d’Académie
L’Inspecteur d’Académie Adjoint
Signé
Guy MONCHAUX

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